Je me suis dis qu’il serait intéressant de partager avec vous toutes les recherches que j’ai pu faire avant de me lancer. J’avais commencé à aborder le sujet en vous présentant mon projet dans le premier article du blog. Pour réussir mon objectif qui est de retrouver ma liberté j’ai vite compris que je devais parvenir à générer des revenus passifs. Mais qu’est ce que cela signifie exactement ?
Table des matières
Qu’est ce qu’un revenu passif ?
Finalement si on prend les deux mots, nous pourrions croire que ça peut se résumer facilement :
- Revenu : c’est le fait de recevoir de l’argent.
- Passif : c’est le fait de n’avoir rien à faire (par opposition à actif).
Le revenu passif serait donc un moyen de gagner de l’argent sans avoir à rien faire… Est-ce bien cela ? Non car sachez que s’il était possible de se faire de l’argent aussi facilement cela se saurait. Par contre, contrairement au revenu actif : il demande peu d’effort pour être perçu dans le temps et il ne nécessite pas votre attention en continue. Pour bien comprendre, intéressons-nous à ce qu’est un revenu actif. Prenons mon cas : je suis salariée dans une entreprise et j’y travaille 5 jours sur 7 contre rémunération à la fin du mois. Ceci est un revenu actif puisque cela me sollicite quotidiennement et la majeure partie de mon temps disponible (= temps où je pourrai faire autre chose qu’aller au travail).
L’équation est donc assez simple à résoudre : pour retrouver ma liberté je dois générer des revenus qui me demanderont peu d’investissement personnel. Cela me permettra d’augmenter mon temps disponible. Ma recherche de la liberté est en fait une recherche de temps. Ce temps qui me manque cruellement pour faire ce que j’ai envie et quand j’en ai envie.
Pourquoi ce n’est pas de l’argent facile ? Tout simplement car un revenu passif doit se mettre en place et sa mise en place demande de l’investissement. Il faudra donc nécessairement fournir des efforts. Nous verrons en détail les revenus passifs qui s’offrent à vous mais dites-vous que quelque soit la solution que vous choisirez cela vous demandera de vous investir sur un ou plusieurs aspects :
- effort intellectuel : cela va vous demander des recherches, de la réflexion. Cela fait appel à vos fonctions cognitives.
- effort physique : selon l’activité choisie cela peut vous demander de vous mettre physiquement à contribution (exemple : vente de cours sportif en ligne)
- apport matériel : la réalisation de votre activité peut vous demander d’investir dans du matériel, de l’équipement spécifique (exemple : logiciel de montage vidéo)
- investissement financier : beaucoup de revenus passifs nécessitent d’investir un minimum de l’argent pour se lancer (exemple : besoin de se former sur la création de site web)
Il faudra au moins vous investir intellectuellement pour trouver et choisir votre voie. J’insiste sur ce point car c’est un projet qui doit être réfléchi.
Si je devais résumer, je dirai que le principal avantage du revenu passif est que tous les efforts sont réalisés en amont : vous percevrez ensuite les fruits de vos efforts sans avoir beaucoup d’actions à réaliser.
Je vous encourage donc à voir plus loin que la définition littérale qui fait rêver mais n’est pas réaliste. Vous devez vous mettre cela en tête dès à présent au risque d’être rapidement déçu(e) et d’abandonner. L’objectif est d’aller au bout et pour aller au bout il faut prendre conscience de ce que vous devrez faire.
A qui s’adresse le revenu passif ?
Je tenais à répondre à cette question car comme je suis salariée j’ai tendance à souvent prendre cela pour référence. Mais la recherche de revenus passifs n’est pas destinée qu’aux personnes ayant une activité salariée et souhaite s’en désengager. A titre d’exemple :
- je l’ai conseillé à mon petit-frère qui est au chômage. Je lui ai dit que c’était pour moi l’occasion pour lui de se lancer car il a du temps disponible pour y réfléchir. Il pourra toujours en bénéficier lorsqu’il aura retrouvé une activité si tel est son souhait.
- je le conseillerai tout aussi bien à une Maman qui a décidé de se consacrer à ses enfants mais qui exprime le besoin de pouvoir s’épanouir en créant sa propre activité sans que cela ne lui enlève trop de temps disponible.
- je le conseillerai également à un entrepreneur qui est par exemple à la recherche de fonds pour poursuivre ses investissements dans l’entreprise qui est son activité principale.
- … et je pourrai vous citer beaucoup d’autres exemples !
En synthèse : le revenu passif s’adresse à tous ceux qui remplissent 2 conditions :
- vouloir une rentrée d’argent qui ne nécessitera que peu d’interventions une fois le système mis en place. A garder en mémoire : selon l’option choisie la mise en place de votre système de revenu passif nécessitera un investissement financier plus ou moins conséquent.
- sont prêts à s’investir un minimum pour y parvenir.
Et oui car vouloir une rentrée d’argent, nous sommes tous preneurs… mais tout le monde n’est pas prêt à faire tous les efforts nécessaires pour y parvenir. « Pas le temps », « pas l’argent », « fatigué »… j’ai envie de vous dire qu’une bonne raison de ne pas agir on la trouve toujours. Je ne vous jette pas la pierre, je suis la première à me faire le reproche 😉 !
Mais si vous êtes arrivés à ce niveau, c’est que le sujet vous titille et que vous êtes peut-être (enfin?) prêt(e) à vous lancer. Poursuivons alors et essayons de découvrir ensemble quel est votre objectif de revenu passif.
Quel est votre objectif de revenu passif ?
Il est important que vous vous fixiez un objectif. Peut-être que lorsque vous lirez cet article vous aurez déjà fait plusieurs recherches au préalable qui vous ont permis d’avancer dans votre réflexion. Peut-être même que vous avez déjà commencé à mettre en place un système de revenu passif (dans ce cas, bravo!). Vous définir un objectif est important car il vous permettra de sélectionner avec soin le système de revenu passif que vous allez mettre en place. 2 possibilités s’offrent à vous :
Votre revenu passif constituera la majorité de vos revenus
Dans ce cas, le système de revenu passif doit devenir votre activité principale et l’avantage est que cela vous laisse beaucoup de temps disponible pour vaquer à vos loisirs, tout simplement profiter… De plus en plus de gens prennent le pari de démissionner de leur emploi pour pouvoir se lancer et créer leur système de revenu passif. Avec cette option ils gagnent sur les deux plans : ARGENT et TEMPS.
Votre revenu passif sera un complément de revenu
Comme le dit l’expression, cela permet « d’arrondir les fins de mois ». Cette rentrée d’argent complémentaire permet généralement d’aider dans le quotidien pour payer les diverses charges et/ou financer les plaisirs divers et variés. Dans ce cas, on ne gagne pas forcément plus de temps (puisque l’activité principale est conservée) mais on gagne de l’argent sans que cela ne demande plus de temps. Il est important d’en avoir conscience car cela reste un bel avantage. Lorsque le système tourne bien (et qu’il a été bien éprouvé), certains décident ensuite de quitter leur activité principale pour gagner sur les deux plans : ARGENT et TEMPS. L’avantage dans le cas du complément de revenu est que comme le plus gros de l’effort est demandé à la mise en place, vous pourrez sans problème en assurer son suivi. Cela ne réduira donc pas votre temps disponible (vous n’en aviez généralement déjà pas assez donc l’objectif est bien de ne pas le réduire encore plus!).
Vous pourriez également très bien envisager de commencer doucement, en vous disant que vous serez plutôt dans le cas n°2 (complément de revenus) pour finalement passer dans le cas n°1 (activité principale = revenus passifs). Cela permet de limiter les risques mais comme vous avez moins de temps que quelqu’un qui a sauté le pas en démissionnant de son activité principale, cela peut prendre plus de temps à mettre en place.
A vous d’analyser votre situation pour savoir quelle est la solution qui vous conviendra le mieux.
Quand perçoit-on les premiers revenus ?
C’est aussi une question que je tenais à aborder avec vous car on se trouve vite à imaginer que l’argent va tomber très rapidement (du jour au lendemain). C’est une erreur car comme indiqué au début de ce guide, la mise en place d’un système de revenus passifs va dans la plupart des cas vous prendre du temps. Selon le revenu passif que vous aurez choisi les premiers revenus peuvent prendre quelques mois avant d’arriver. Dans le meilleur des cas, compter environ 1 mois et dites-vous sinon qu’il faut se laisser a minima 3/6 mois.
D’ailleurs, même si vous générez des fonds, je vous conseille de poser les questions suivantes :
- est-ce que je les récupère en intégralité ou partiellement ? le fait d’en récupérer partiellement peut vous permettre de réinvestir une partie afin de multiplier vos revenus.
- est-ce que je ne dois pas répartir mes sources de revenus sur plusieurs temporalités ? par exemple, lorsque j’investis en bourse il y a un partie que je récupère immédiatement et une autre que je ne touche pas car c’est un revenu passif qui est sur le moyen/long terme. C’est un réel bénéfice car cela me permet de profiter du système des intérêts composés.
16 idées de revenu passif
C’est LA question à se poser quand vous sentez que cela peut réellement vous intéresser. Je me la suis posée plusieurs fois et j’ai expérimenté plusieurs de ces idées avant de choisir celles qui me correspondaient vraiment. C’est bien ce qui est important : trouver ce qui vous convient.
L’essor d’internet a démultiplié les possibilités de revenus passifs. C’est le système de revenu passif que j’affectionne particulièrement car je trouve que ça ne nécessite pas grand chose hormis un ordinateur et une bonne connexion internet. J’aime aussi le fait que je peux y travailler quand je veux et de n’importe où. Je jouis donc d’une grande liberté dans la façon de m’organiser, ça fait du bien. Étant une Maman avec 2 enfants et un job à temps plein, il était crucial pour moi que je ne le vive pas comme quelque chose qui me prenne le peu de temps qui me reste sans que je puisse choisir à quel moment de la journée je peux m’y consacrer.
Synthèse des 16 idées de revenu passif
Venons-en au cœur du sujet : comment m’y suis-je prise ? Assez simplement en fait car pour chaque idée de revenu passif, j’ai d’abord fait la synthèse de 3 points :
- Investissement : financier ? matériel ? temps ? L’idée est de savoir quel investissement serait le plus prédominant.
- Difficulté : est-ce quelque chose qui demandera de faire beaucoup de recherches, d’accumuler beaucoup de savoir avant de pouvoir m’y mettre ? est-ce quelque chose qui me demandera énormément de temps ?
- Gain : quels sont les potentiels de gains et sur quelle temporalité je me situe (court, moyen ou long terme) ?
Ensuite pour chaque idée de revenu passif j’ai regardé les principaux points clés à connaître avant de se lancer (c’est ce que j’appelle à chaque fois le fonctionnement).
IDÉE DE REVENU PASSIF | INVESTISSEMENT | DIFFICULTÉ | POTENTIEL DE GAIN |
---|---|---|---|
Vendre des formations en ligne | |||
Vendre des photos sur internet | |||
Se lancer dans le marketing d'affiliation | |||
Se lancer dans le dropshipping | |||
Se lancer dans le print on demand (POD) | |||
Créer un blog | |||
Lancer sa chaîne Youtube | |||
Investir dans l'immobilier | |||
Investir en bourse | |||
Investir dans le crowfunding | |||
Louer votre appartement ou maison | |||
Louer votre parking / garage ou cave | |||
Louer votre voiture | |||
Écrire un livre | |||
Vendre des formations en ligne (et/ou produits numériques)
Investissement
C’est un investissement temps essentiellement. Temps nécessaire pour créer votre formation mais celle-ci est ensuite réutilisable à l’infinie et vous n’avez qu’à prendre le soin de la réactualiser de temps en temps.
Difficulté
La difficulté réside dans la création du contenu c’est à dire la formation en elle-même. Il faut d’abord choisir un sujet et il est très important de prendre un sujet pour lequel il y a une demande. Si ce sujet vous passionne et que vous le maîtrisez tant mieux, cela vous fera gagner du temps. Mais la passion de votre sujet ne doit pas être ce qui vous incite à le choisir comme sujet de formation.
Vous pouvez donc vous retrouver à vous positionner sur un sujet porteur mais pour lequel vous n’avez pas encore la maîtrise. Pas de soucis, apprenez un maximum, formez-vous même avant de créer votre propre support.
L’avantage est que les sujets peuvent être divers et variés : cours de bricolage, cours de musique, cours en informatique… tout est possible tant que vous répondez à un besoin.
Le niveau de difficulté dépendra de votre sujet et de votre niveau de connaissance de ce dernier. La difficulté ne doit pas vous arrêter car elle est ponctuelle. Lorsque le support sera fait, au pire vous n’aurez juste qu’à l’actualiser de temps en temps… au mieux vous n’aurez rien à faire.
Ce qu’il vous faut savoir par contre c’est avoir un modèle, apprendre les bases, savoir comment présenter votre formation. Pour cela le mieux est de consulter d’autres supports de formation. Cela vous aidera.
Gain
Cela va dépendre du canal de vente que vous allez choisir ainsi que du type de formation.
Fonctionnement
3 canaux s’offrent à vous :
- une plateforme communautaire dédiée pour la vente de formations
Ces plateformes communautaires permettent de mettre à disposition ses cours et de recevoir une rémunération selon les conditions de chaque plateforme.
> Plateformes type Udemy et Tuto.com
Ces plateformes fonctionnent sur le même principe : vous mettez à disposition sur la plateforme votre cours, vous fixez un prix de vente et vous êtes rémunérés par la plateforme selon le nombre de vente que vous aurez réalisé (commission déduite). Analysez bien les commissions car le taux peut être très variable :
- vente réalisée par la plateforme (utilisateur achetant votre formation en parcourant la plateforme) : en moyenne 50%
- vente réalisée par votre biais (utilisateur redirigé par vos soins vers la plateforme) : 75% à 85%
- vente réalisée chez un partenaire de la plateforme : 25% à 30%
A noter que le calcul de votre revenu net se fait parfois une fois tous les frais déduits : frais d’administratifs et de gestion de la plateforme. Cela abaisse donc proportionnellement votre rémunération.
Ces plateformes mettent également à votre disposition des outils vous permettant de créer, publier et vendre vos cours. Tuto.com vous permet même d’envoyer 2 newsletters par mois à vos apprenants. Vous pouvez créez des coupons promotionnels, créer des QCM, ajouter une session bonus..
> Plateforme Skillshare
Elle fonctionne sur le même principe mais au préalable vous devez pour cela devenir un Teacher Skillshare. Pour cela il faut faire une candidature qui sera examinée lors du Summer Teach Challenge. Si vous êtes retenue, vous serez ensuite rémunéré selon le nombre de visionnage de vos cours. Inconvénient : c’est en anglais.
Vous serez payé mensuellement pour chaque membre qui regarde vos cours, pour toujours. Les enseignants les mieux rémunérés gagnent plus de 100 000 $ par an.
- une plateforme dédiée permettant de créer votre cours pour le vendre en ligne
Ces plateformes sont différentes des plateformes communautaires puisque vous disposerez de toutes les données de vos apprenants (adresse e-mail notamment), choisirez librement vos prix et la plateforme ne prend pas de commission. Pour vous faire bénéficier de l’ensemble de ses prestations, la plateforme se rémunère en facturant à l’utilisateur un abonnement. Cet abonnement vous donne ainsi accès à tout ce dont vous avez besoin pour créer votre identité et créer votre cours. Vous pourrez ainsi créer une URL personnalisée, ajouter votre logo, choisir les modes de paiement et insérer vos produits.
Exemples de plateforme : Teachable, Podia et Kajabi
- un site internet dédié créé par vos soins
Dans un tel cas vous décidez de créer vous même votre propre site internet et d’y proposer un espace formation dédié. Pour créer un site internet vous pourrez passer par un CMS comme WordPress qui est le plus connu. Avec le téléchargement d’un plugin dédié vous pourrez mettre en place un espace de formation complet. Un plugin par exemple qui fonctionne très bien est le Restrict Content Pro. Un tel plugin permet de proposer plusieurs formules d’abonnement, de proposer aux membres de suivre sa souscription (infos personnelles, abonnements, factures…). Il permettra également d’interagir avec ses membres à l’aide de d’e-mails. Des add-ons permettent également de compléter les fonctionnalités proposées.
L’avantage du site internet est que vous serez totalement indépendant dans la gestion. Non seulement vous n’aurez aucune commission d’un tiers prélevé sur vos ventes mais vous bénéficierez également des données de vos étudiants. Vous aurez ainsi votre propre audience. Cela vous facilitera dans la communication avec eux et toutes les actions promotionnelles que vous pourrez initier.
Le site internet vous offre aussi plus de possibilités en termes de fonctionnalité : blog, rubriques diverses… tout est possible.
Cela vous demandera plus d’efforts au départ, c’est certain. Si vous ne savez pas créer un site internet, il faudra donc après avoir créé votre formation apprendre à créer votre site. Vous devrez ensuite comprendre ce qu’est le référencement web.
Vous deviendrez ainsi un parfait infopreneur.
Utiliser les 3 canaux est possible, cela va dépendre des formations. Vous pouvez aussi décider de ne mettre sur une plateforme communautaire qu’une partie de votre catalogue afin de vous faire connaître. Vous pouvez en parallèle créer votre site internet pour pouvoir être autonome. Si vous n’y connaissez rien mieux vaut le faire en 2 temps et imaginer avoir votre propre site internet à moyen / long terme.
Votre gain dépendra donc du canal de vente. Si vous passez par une plateforme communautaire il sera nécessairement moins important que si vous décidez de vous lancer dans l’infopreneuriat puisque vous pourrez fixer librement vos tarifs.
Par contre, sur une plateforme communautaire, vous générerez des revenus plus rapidement, vous bénéficierez du trafic de la plateforme.
Selon le canal choisi, votre rémunération peut donc être de plusieurs centaines d’euros à des milliers d’euros.
Évidemment, la popularité du formateur va jouer dans le prix du cours que vous allez proposer mais aussi l’aspect qualitatif et quantitatif du cours. Pour me lancer dans l’affiliation en ligne, j’ai acheté une formation à 400€. C’est un investissement que j’étais prête à mettre car il répondait à mon objectif et le rapport coût et potentiel de gain était pour moi très élevé et le justifiait. Je me suis bien renseignée sur le formateur, nous avons échangé de nombreux mails avant que je ne l’achète. Aucun regret… Dites-vous bien que s’il ne vend ne serait-ce que 10 formations par mois, il a donc 4 000€… Je ne vends pas du rêve car sa popularité n’est plus à démontrer (donc il faut atteindre ce niveau pour espérer pouvoir faire la même chose) mais je veux que vous compreniez donc le potentiel illimité de ce type de revenu passif si vous savez vous y prendre. Il a commencé comme vous et moi : en partant de 0.
A noter que je me suis concentrée sur la vente de formations mais que c’est valable pour la vente de produits numériques. 2 infos complémentaires pour la vente de produits numériques :
- si vous décidez de vendre des produits numériques type Ebook via votre site internet c’est le plugin Easy Digital Downloads qui sera le plus adapté.
- il vaut mieux opter pour tunnel de ventes type Clickfunnels ou System.io pour gérer toute l’interface marketing/paiement/envoi produit. Passer par une plateforme telle que celles présentées ci-dessus n’est pas nécessaire (hormis plateforme communautaire type Udemy pour le proposer à la vente).
Vendre des photos sur internet (et/ou vidéos)
Investissement
Investissement matériel essentiellement pour avoir un bon appareil photo. Certains diront qu’aujourd’hui nos smartphones sont capables de réaliser de très belles photos et vidéos si bien que certains arrivent à vendre des photos avec ce simple appareil. Un bémol : ceux qui l’affirment s’y connaissent généralement en photo et cela change tout !
Prévoyez donc de bien vous équiper et à part cela il y a peu d’investissement à prévoir. Si vous aimez réellement prendre des photos, c’est donc un loisir et vous ne compterez pas votre temps. Vous ne considérerez pas cela comme un travail. Tout bénéf’ pour vous !
Difficulté
Il faut savoir prendre des photos, avoir cet œil d’artiste. Je considère cela comme un métier passion. Il n’y a donc pas de difficulté si on est dans ce cas là. Si par contre ce n’est pas un domaine qui vous intéresse réellement et si vous cherchez plus un revenu passif facile, je vous conseille de passer votre chemin. Vous trouverez un revenu passif beaucoup plus adapté.
Gain
Les possibilités de gains sont vraiment disparates. Vous pouvez gagner de quelques centimes d’euros à plusieurs milliers d’euros selon le canal utilisé.
Fonctionnement
Pour la vente de vos photos, plusieurs options s’offrent à vous :
- passer par une agence microstock ou macrostock
Les agences microstocks sont des banques d’images dites « discount ». Les photos que vous déposerez dans ces agences pourront être vendues plusieurs fois. L’acheteur n’aura donc aucun droit exclusif, votre photographie pourra donc se retrouver … partout ! Il s’agit d’une licence libre de droits (licence RF). C’est une solution privilégiée dans un premier temps par les vendeurs amateurs ou débutants. Encore faut-il être sélectionné : il faut que votre photo réponde aux critères du site (bruit, flou, exposition..). D’ailleurs, les critères de sélection varient selon la banque d’image utilisée. Vous ne devez donc pas hésiter à proposer vos photos dans plusieurs banques d’images. Si votre photo est sélectionnée, il faudra ensuite bien choisir vos mots clés pour avoir le meilleur référencement possible. Et bien évidement, veillez à proposer des photos bankables. On sort là du cadre « photo passion », l’idée n’est pas de photographier uniquement ce que vous aimez mais ce qui va se vendre.
Une fois sélectionnée, il faut ensuite savoir que vos photos seront généralement achetées par la plateforme pour un prix très faible surtout si vous ne lui accordez pas l’exclusivité. Vous gagnerez généralement quelques centimes par photo (entre 0,25€ et 0,50€ à l’heure où j’écris ces lignes). Il faudra donc avoir un nombre de téléchargements conséquents pour avoir un revenu confortable.
Exemples de sites : iStock, Shutterstock, Adobe Stock, Pixabay, Freepix
Les agences macrostocks sont comparables à la forme traditionnelle d’agence. La qualité est généralement supérieure. L’acheteur dispose généralement des droits gérés (licence RM) sur les images : l’utilisation de la photo doit être unique et est limitée dans le temps. Si la photo doit être utilisée pour une autre finalité, il faut acheter une licence supplémentaire. Ces licences peuvent être accordées de façon exclusive ou non exclusive. De manière générale, le prix de vente sera donc plus élevé que celui d’une image achetée dans une agence microstock. Cela signifie que vous pourrez donc vendre vos photos plus chères. La photo macrostock est notamment privilégiée par les entreprises qui veulent être certaines lorsqu’elles lancent une campagne marketing d’être les seules propriétaires des images.
Sur Alamy, vous gagnerez par exemple 50% de commissions sur les images exclusives et 40% si elles sont non exclusives.
Exemples de site : Getty Images, Alamy
Côté gain, vous comprendrez pourquoi ils sont beaucoup plus conséquents avec une macrostock.
- soyez présents sur les réseaux sociaux
Instragram est LE réseau social que je vous conseillerai si vous décidez de vous lancer. Les possibilités de gains sont réelles. Il y a des formations aujourd’hui pour apprendre à être visible sur Instagram et augmenter ainsi sa popularité. Avec un compte professionnel, vous pourrez ainsi rediriger vers votre site web et ainsi gagner en visibilité.
Comme pour la vente de formation en ligne, la popularité du photographe va jouer. Plus vous vous ferez connaître, plus vous serez visibles et plus vos ventes augmenteront.
A noter qu’ici je me suis concentrée sur la vente de photos en ligne mais vous pouvez également très bien vendre également des vidéos. Les microstocks et macrostocks en sont également friandes.
- créez votre blog
Beaucoup se lancent dans la création d’un blog photo pour pouvoir mettre en valeur leur art et communiquer plus facilement dessus. Ne croyez pas que les blogs soient extrêmement fournis, ils ne comportent parfois qu’une simple galerie. Associé à un réseau social type Instagram, cela peut vous permettre d’augmenter votre visibilité.
Vendre des thèmes ou plugins
Dans le prolongement de l’idée présentée ci-dessus, si vous êtes doué(e) en WebDesign et développement web, pourquoi ne pas vendre des thèmes ou plugins ?
Ainsi si par exemple vous créez un thème ou un plugin WordPress une plateforme telle que Themeforest vous permet de mettre en vente vos créations.
Si vous n’avez pas de compétence en développement ou WebDesign pourquoi ne pas envisager de vous associer avec une personne ayant la compétence qui vous manque ?
Il est vrai qu’il y a énormément de concurrence sur ce marché mais il n’est pas impossible de s’y faire une place en répondant à un besoin précis, en vous adressant à une niche.
Libre à vous de ne pas passer par une plateforme et de tenter de réaliser vos ventes seuls mais cela vous prendra probablement plus de temps.
L’avantage avec les thèmes ou les plugins c’est que l’on peut vraiment s’inscrire dans une démarche de revenus passifs où les efforts vous seront demandés ensuite pour la maintenance de votre produit. Si votre produit à du succès (ce que je vous souhaite!) vous pourrez même déléguer cette partie du travail.
Créer une application
Investissement
Comme pour la vente de formations, il va vous falloir du temps pour créer l’application. Selon vos compétences, cela peut aussi nécessiter un investissement financier (développement et/ou promotion).
Difficulté
L’objectif est bien d’avoir une application rentable donc ne négligez pas votre étude de marché afin d’être certain(e) d’avoir une audience. Ensuite, la difficulté sera de la créer, j’entends donc par là de la coder (= acquisition de la technique).
Plusieurs options :
- Vous êtes développeur donc tout va bien, vous allez pouvoir vous lancer rapidement.
- Si vous n’êtes pas développeur et qu’apprendre ne vous fait pas peur : formez-vous au préalable. Mon petit-frère s’y essaie à l’heure où j’écris ces lignes et son support pour démarrer a été une formation sur Udemy. Beaucoup de blog / développeurs se sont lancés sur ce créneau et beaucoup de plateforme de micro-services proposent également de l’aide.
- Vous pouvez déléguer cette partie à un développeur. Il faudra dans ce cas un investissement financier.
- Vous pourriez essayer de trouver un partenaire qui serait développeur. Vous n’aurez plus qu’à vous répartir les tâches : le développement pour lui, la commercialisation / marketing pour vous.
Vous l’aurez compris : ne laissez pas tomber juste à cause de la technique. D’autant plus que ce n’est pas forcément l’idée la plus compliquée qui sera la meilleur. Ne rien y connaître peut avoir un avantage : vous obligez à simplifier un maximum.
Une fois créée, le seul travail qui vous restera sera la maintenance. Sachez qu’elle peut également être déléguée.
Gain
Selon la popularité de votre application les gains peuvent être considérables et peuvent se faire à travers :
- de la publicité au sein de l’application : vous vendez des espaces publicitaires à des annonceurs.
- de l’affiliation : sur le même principe que le marketing d’affiliation vous proposez redirigez les utilisateurs vers les sites des annonceurs afin de percevoir une commission à chaque achat de produit.
- un abonnement premium ou des achats intégrés : en choisissant l’une de ces options l’application a plus de fonctionnalités que la version de base que vous proposez aux utilisateurs.
- rendre l’application payante : dans ce cas vous ne proposerez même plus de version gratuite.
Et puis qui sait, cela peut vous donner envie de créer une série d’applications ? Le potentiel de gain n’en sera que démultiplié.
Se lancer dans le marketing d’affiliation
C’est une solution de revenu passif très intéressante car elle peut s’avérer rapidement lucrative. En quoi cela consiste ? C’est relativement simple : un affilié fait la promotion des articles d’un commerçant et reçoit une commission en contrepartie de chaque transaction effectuée grâce à lui. L’annonceur a tout à y gagner puisqu’il bénéficie par la même occasion de publicité. C’est pour cela que les marques ont de plus en plus de programme d’affiliation. Avec internet, la concurrence est rude.
Investissement
L’avantage est que plusieurs canaux sont à votre disposition pour faire de l’affiliation : réseaux sociaux, base emailing et sites web/blog. Il faut juste s’assurer en adhérant au programme d’affiliation des règles imposées pour que les transactions puissent être validées. Certaines par exemples refusent que des liens affiliés soit transmis lors de campagne emailing.
Comment se lancer ? Cela dépend de votre situation : si vous êtes déjà populaire sur Instagram, vous n’aurez juste qu’à réaliser une publication faisant la promotion d’un produit pour pouvoir recevoir des revenus d’affiliation. Les premiers revenus peuvent donc arriver très très vite. Vous pourriez même automatiser ce business puisqu’il est possible de programmer la publication des posts sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez également décider de faire du marketing d’affiliation à travers la création de sites internet spécifique (exemple : site de niche pour affiliation Amazon). Dans ce cas, cela vous demandera plus d’investissement pour la création du site et des pages / articles sur les produits à promouvoir. Il faudra ensuite veiller au bon référencement de votre site internet. Cette solution est celle que j’ai mis en œuvre, nous aurons donc l’occasion d’en reparler :-).
Si vous êtes à l’aise avec Youtube, une vidéo promotionnelle de test produit pourra être un bel outil de promotion. Vous n’aurez qu’à placer un lien affilié sous la vidéo Youtube. D’ailleurs, si vous êtes timide, il n’est pas forcément nécessaire de montrer votre visage.
Vous l’aurez compris : beaucoup de solutions existent et sont à votre portée !
Difficulté
L’affiliation a l’avantage de ne pas être un système difficile à mettre en place. Il faut être bien organisé, méthodique et bien choisir ses projets.
Un bémol tout de même : si vous décidez de vous lancer en créant votre propre site internet, cela va vous demander d’acquérir toutes les compétences relatives à la création de site et au référencement. Rassurez-vous, ce n’est pas difficile.
Gain
De quelques euros à plusieurs milliers d’euros. Le potentiel est vraiment énorme !
Se lancer dans le dropshipping
Lorsque j’ai découvert le dropshipping j’ai trouvé le concept tout simplement magique et j’ai tout de suite eu envie de me lancer. Mais qu’est ce que c’est exactement ? Le dropshipping se traduit par livraison directe. Le dropshipping permet de lancer son propre site web de commerce en ligne sans avoir à gérer le processus d’envoi des commandes au client.
C’est votre fournisseur qui se charge de tout, vous n’avez donc aucune gestion des stocks ! Le dropshipping a clairement révolutionné le commerce en ligne – appelé couramment e-commerce – et l’a donc ouvert à tous. Désormais, tout le monde peut se lancer. Je l’ai moi-même découvert en voulant me lancer dans la vente de décoration scandinave puis dans de la vente de lit pour enfant.
Le process est donc assez simple : l’internaute vient sur votre site e-commerce et achète un produit (et devient donc votre client). Le produit lui est directement envoyé par le fournisseur du produit. Il ne vous restera éventuellement que la gestion du SAV (service après vente). Sachant que même cette partie SAV peut être déléguée.
Investissement
Le dropshipping nécessite peu d’investissement en matériel ou stock puisque vous n’avez aucun produit à stocker.
Par contre, il faut vous faire connaître et le moyen le plus rapide est la publicité sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…). Vous pouvez tenter de faire connaître votre e-commerce à travers votre blog mais cela prendra nécessairement du temps (le temps d’obtenir le référencement naturel permettant d’être bien positionné sur Google). Ce budget pub peut être très conséquent.Vous pouvez soit lancer des campagnes de pub via Facebook, soit faire appel à des influenceurs sur Instagram, Youtube…
Pour créer le site internet, il faudra également prévoir un investissement même s’il sera beaucoup moindre que celui utilisée pour faire de la publicité. Vous pouvez opter pour la solution gratuite WordPress + Woocommerce ou bien opter pour une plateforme qui en contrepartie d’un abonnement vous fournira tous les outils nécessaires pour créer votre site e-commerce (du nom de domaine au fiche produits). L’avantage de cette dernière solution est que vous êtes accompagnés pas à pas. L’une des solutions les plus connue est Shopify.
Difficulté
La plus grande difficulté sera de trouver de bons fournisseurs. Le dropshipping souffre aujourd’hui d’une très mauvaise presse car beaucoup de sites se sont construits en prenant des fournisseurs sur des sites tels qu’AliExpress et beaucoup de produits ont été reçus avec une qualité plus que douteuse. Pour ne rien arranger, ces produits ont souvent été acheté au prix fort par les clients.
Il n’est pas impossible de trouver des fournisseurs car l’avantage est aujourd’hui que cette pratique s’est démocratisée mais il va falloir prendre le temps de les trouver et de créer une vraie relation de confiance avec eux.
De toute façon, si vous vous lancez dans le dropshipping avec des fournisseurs à la qualité douteuse, vous ne survivrez probablement pas longtemps. L’objectif est bien d’avoir un revenu passif sur le long terme donc inutile de vous engager sur cette voie.
Gain
Les possibilités de gains sont très importantes. Nous sommes dans le e-commerce, lorsqu’on pense e-commerce on pense Amazon, Cdiscount… et tous ces sites avec une popularité incroyable et des chiffres d’affaires à en faire perdre la tête. Le dropshipping est sans conteste l’une des sources de revenu passif la plus profitable.
Se lancer dans le print on demand (POD)
Certains disent que le POD est une forme de dropshipping.
Le print on demand consiste à imprimer vos créations sur des produits (tee-shirts, mugs…). Cette impression est réalisée à la demande du client. Le fournisseur n’intervient qu’à réception de la commande : il n’y a donc aucun stockage et le processus est entièrement automatisée. C’est le fournisseur qui se charge de l’impression et de l’expédition du produit.
Tout est fait en plus pour que le client ne se rende compte de rien puisque la plupart des prestataires proposant le POD sont en marque blanche. La marque blanche vous permet de reprendre le produit proposé par le prestataire en y apposant votre logo, marque… Le client ne peut donc pas savoir que le produit qu’il vient de commander provient d’un prestataire.
L’investissement nécessaire, les difficultés rencontrées et le potentiel de gain sont clairement les mêmes que pour le dropshipping. Je vous invite donc à relire le point précédent si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet.
Créer un blog
C’est l’une des sources de revenu passif les plus prisées. Il n’y a qu’à regarder vous même lorsque vous faites des recherches sur internet. Vous tombez très rapidement sur un blog !
Investissement
Investissement personnel au départ pour pouvoir trouver un sujet, créer son blog et l’alimenter en contenu pertinent.
Difficulté
Aujourd’hui créer son blog n’est pas compliqué. Vous pouvez aussi bien utiliser des solutions clé en main que des systèmes de génération de contenu (CMS type WordPress). Ces derniers vous apporteront plus de flexibilité dans les choix techniques et/ou graphiques.
La difficulté est donc plutôt de se faire connaître et d’acquérir une audience. Pour cela, il n’y a pas de secret : il faut bien choisir son sujet et de préférence se positionner sur une niche (exemple : apprendre une langue, vendre ses photos…). Il faudra se faire connaître et vous avez une multitude de moyens à disposition dont les réseaux sociaux (Instagram, Youtube…) et le référencement naturel (=arriver à se positionner dans les premiers résultats de recherche sur des requêtes spécifiques à votre sujet). Lorsque vous aurez réussir à obtenir une audience et un trafic régulier, vous aurez beaucoup moins d’efforts à réaliser.
Gain
C’est une source de revenu passif des plus rentables car vous avez à disposition plusieurs type de monétisation : encart publicitaire, partenariats, produits numériques et vente d’article sponsorisés. Concernant ce dernier type de monétisation, sachez que cela à le vent en poupe et qu’il y a eu de plus en plus de plateforme qui vous proposent ce service avec une version clé en main.
Lancer sa chaîne Youtube
Le principe est le même que pour la création de blog mais en version vidéo cette fois.
Investissement
Important au début afin d’y mettre du contenu et d’avoir ainsi une audience. Vos créations ensuite pourront être de plus en plus espacées dans le temps. L’avantage est qu’une fois l’audience acquise vous pourrez avoir plusieurs sources de monétisation.
Difficulté
Trouver un sujet va vous demander du temps. Il va falloir réussir à vous démarquer dans cette jungle. Constatez le vous-même : il y a de tous les styles et sujets mais cela n’empêche pas à de nouveaux youtubers de sortir du lot. Alors pourquoi pas vous?
Ensuite, la création des vidéos va vous demander du temps. Mais l’avantage c’est que la vidéo elle sera vite rentabilisée puisqu’elle pourra être visionnée pendant des semaines, des mois, des années. Elle devient donc une vraie source de revenu passif. Il faudra ensuite veiller à faire la promotion des vidéos sur les différents réseaux sociaux afin d’attirer un maximum de public. La qualité de vos vidéos doit ensuite permettre de les fidéliser.
Trouver un sujet va vous demander du temps. Il va falloir réussir à vous démarquer dans la jungle.
Gain
En rattachant Google Adsense aux vidéos, cela vous permettra de toucher des revenus publicitaires. Ces gains dépendront du nombre de vues et des clics sur les publicités proposées durant la lecture de votre vidéo. Mais attention, il vous faudra 1000 abonnés pour une rémunération moyenne de 0,80 centimes pour 1000 vues.
Mais dans ce cas, comment les youtubers se rémunèrent-ils? Par le placement produit ou de lien, l’affiliation, la mise en place de partenariats avec les marques, produire du contenu sponsorisé… tout ça, ça se monnaye et ça rapporte !
Investir dans l’immobilier
Les possibilités d’investissement sont multiples : investissement locatif en achetant un appartement ou une maison ou en investissant dans des résidences de senior ou dans des résidences de vacances.
Investissement
Par ces temps si particulier, il est généralement demandé pour la réalisation d’un investissement immobilier d’avoir un apport. L’apport moyen constaté est généralement de 10% du prix du bien. Pourquoi ? Car cela permet de financer les frais annexes liés à l’investissement : frais de notaire, frais de caution, frais de garanties et honoraires de l’agence le cas échéant.
Il n’est cependant pas impossible d’obtenir un prêt immobilier sans apport : c’est pour cela que vous verrez souvent l’expression du « prêt à 110% ». Seulement, il va falloir bien vous accrocher pour arriver à convaincre votre banque.
Il vous faudra également beaucoup d’investissement personnel pour la sélection de vos biens.
Difficulté
J’ai travaillé dans une grande enseigne de restauration rapide et je me souviens que ma responsable qui était chargé du développement national de la marque me disait souvent une phrase mondialement connue : « Ce qui compte c’est l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement! ».
En écrivant ce paragraphe j’ai d’abord pensé à cela : trouver LE bien. Il faut pour cela bien prendre le temps d’analyser le marché et le type de locataires que vous visez. Nous avons fait un tel investissement et je peux vous dire que nous avons réfléchi plusieurs semaines avant de choisir la ville et le type de bien. Nous avons finalement opté pour une ville de taille moyenne, non loin des facs et pour un studio. Nous ciblons clairement les étudiants. Le fait de ne pas avoir choisi la ville où nous vivons nous a permis d’acheter un bien à un prix beaucoup plus accessible. Par contre, nous sommes obligés d’en déléguer la gestion à une agence immobilière. Cela engendre des frais, déductibles mais des frais à avancer quand même…
Bien évidement, si vous avez besoin d’un financement, il va également falloir obtenir le prêt immobilier. Sans apport, cela rajoute une difficulté supplémentaire.
Gain
Pour vivre vos rentes dans l’immobilier, il va vous falloir plusieurs appartements. Cela va donc vous demander de bien préparer votre montage financier. Généralement lorsqu’on se limite à un appartement (comme ce que nous avons fait), ce n’est pas pour avoir une rente immédiate mais plus pour le futur. « La poire pour la soif » disponible à la retraite. C’est pour cela que je vous ai mentionné qu’il était important de définir sur quelle temporalité vous souhaitez avoir vos revenus passifs. Si nous voulions constituer une rente il aurait fallu que nous voyons beaucoup plus grand et que nous pensions également à choisir le bon schéma fiscal.
Définir un gain est difficile mais voici un ordre de grandeur : par rapport à votre revenu cible net il faut prévoir 3 à 4 fois le montant en loyer. Ainsi, si vous voulez avoir 2500€ net par mois il faudra prévoir entre 7 500€ et 10 000€ de loyers mensuels. Ce montant est ensuite à adapter selon votre type de location (classique, saisonnière ou meublée) et le montant de votre loyer. Pourquoi ce rapport de 1 à 3 voir 4 ? Parce qu’il faut prévoir toutes les charges relatives à votre investissement immobilier : prêt immobilier, taxe foncière, impôt foncier, assurances, frais d’agence si vous en déléguez la gestion… et je ne fais même pas référence à la fiscalité !
Fonctionnement
* Conseils pour obtenir un financement sans apport
Si vous êtes déjà propriétaire de votre résidence principale et que vos emprunts n’excèdent pas le seuil de 35% (assouplissement accordé par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), cela sera plus facile. D’autres paramètres seront également pris en compte, comme votre âge par exemple.
Si vous n’êtes pas propriétaire, ne vous découragez pas pour autant : retroussez vos manches, présentez leur votre projet et présentez-vous également !
- Votre projet : type de bien, emplacement, rendement locatif attendu (prenant bien en compte tous les frais annexes : assurances, travaux, charges de copro…) ; si le bien est déjà loué c’est un plus car vous aurez des données encore plus concrètes.
- Vous : situation financière saine, comptes sans irrégularités, capacité d’épargne mensuelle.
Il n’y a pas de secret, il va falloir être déterminée et démarcher ensuite toutes les banques. La banque se fera un avis sur le sérieux de votre projet, votre reste à vivre et sa capacité à le défendre auprès de sa direction.
A ce sujet, ne soyez pas surpris que pour vérifier si votre emprunt s’autofinance (c’est à dire que le loyer perçu couvre vos charges sans que vous ayez à apporter de l’épargne personnelle mensuellement), la banque ne prenne en compte que 70% du loyer prévisionnel estimé. Pourquoi 70% uniquement ? Car les 30% restants sont dédiés aux charges annexes telles que les éventuels travaux ou charges de copropriété.
Sachez que si vous optez pour un dispositif d’investissement locatif défiscalisé comme la loi Pinel, vous pourrez bénéficier d’un crédit immobilier sans apport. L’avantage non négligeable dans un tel cas est que dans le reste à vivre les avantages fiscaux sont pris en compte. D’autre part, la réduction d’impôt octroyée et les loyers que vous encaisserez vous permettront de financier la majeure partie de votre investissement. Sachez tout de même que les loyers sont plafonnés et que ces dispositifs vous imposent un engagement long avec le bailleur.
* Conseils pour rechercher votre bien
Il faut mettre des alertes sur des plateformes spécialisées (seloger.com, avendrealouer.com…), les sites d’agences immobilières et d’annonces généralistes type leboncoin.fr. N’hésitez également pas en parler autour de vous. C’est souvent par le bouche à oreille que l’on fait les meilleures affaires. Interrogez également les habitants du quartier au détour d’une balade. Croyez-moi, cela marche aussi ! Comme on dit, la chance sourit aux audacieux :-).
* Conseils pour sélectionner votre bien
Comme je vous le disais il faut bien sélectionner votre emplacement pour vous assurer la meilleure rentabilité possible.
Un des indicateurs clés à connaître est la rentabilité brute. Beaucoup vont vous conseiller d’avoir un bien avec une rentabilité brute minimale de 10% mais dans les faits on constate généralement qu’elle est entre 6% et 9%.
Mais qu’est ce que la rentabilité brute ? C’est le rapport entre le loyer annuel et le prix du logement. Si vous avez un loyer de 310€ pour un appartement acheté 40 000€ cela vous fait donc une rentabilité brute de 9,3% (310 * 12 / 40 000). C’est LE premier indicateur à regarder avant de commencer son classement.
Qu’est-ce que la rentabilité nette ? C’est le calcul précédent mais avec des ajustements :
- retrancher du loyer annuel la taxe foncière
- retrancher les charges non récupérables sur le locataire
- retrancher les éventuels frais de gestion
Il faut généralement enlever 1,5 à 2 points. Si vous avez des frais de gestion, cela peut même être beaucoup plus élevé. Cet article est très intéressant et vous permettra d’avoir une vue sur les 20 communes de plus de 100 000 habitants avec le meilleur rendement.
Soyez prudents et prenez tout en compte y compris la vacance locative. Il peut également y avoir des avantages fiscaux mais évitez de les intégrer dans un premier temps. Cela sera un bonus.
* Attention au montant du loyer
Selon la ville où vous décidez d’investir, renseignez-vous bien afin de savoir si les loyers sont encadrés par la loi. En effet, des villes telles que Paris et plusieurs communes de la région parisienne, Lille, Toulouse impose désormais de respecter leur loyer médian sans le dépasser de 20%.
S’il n’y a pas de décret, vous êtes libre dans la fixation de votre loyer. Par contre, si vous n’insérez pas une révision annuelle dans le bail, vous ne pourrez pas procéder à une augmentation. L’idéal pour fixer son loyer est tout simplement se baser sur les tarifs pratiqués dans le quartier. L’insertion d’une clause de révision vous permettra d’augmenter le loyer annuellement sur la base de la dernière variation de l’indice des prix à la consommation. Enfin, vous avez une possibilité d’augmentation lors du renouvellement du bail. Cela ne sera possible que si vous considérez que le loyer est sous-évalué et dans ce cas, vous devrez le prouver en fournissant entre 3 et 6 références (6 pour les agglomérations > à 1 million d’habitants).
* Pourquoi le meublé est toujours autant prisé ?
Difficile de passer à côté de ce sujet car même nous, nous avons hésité à nous lancer dans le meublé.
Les loyers sont plus élevés (en moyenne 15% plus élevé) et en plus vous bénéficiez d’un régime fiscal beaucoup plus avantageux. Une des tendance actuelle est la location meublée à titre de résidence principale. C’est encore plus prisé des investisseurs car le risque d’impayé est plus faible et les taxes sur les recettes locatives est encore plus favorable. Un bail à en plus été créé depuis fin 2018 afin de permettre une location avec une durée réduite (entre 1 et 10 mois). Cela permet donc d’avoir encore plus de flexibilité.
Personnellement, nous ne l’avons pas encore fait car nous avons appris que cela baissait les APL reçues par les étudiants. Nous avions craint à l’époque que ça risquait de créer des difficultés à trouver des locataires.
* Et la location touristique ?
Elle est désormais très encadrée et vous avez du suivre toutes les mesures prises à ce sujet. Les durcissements ne sont pas prêt de s’arrêter. Il est même parfois demandé d’avoir l’autorisation de la mairie et si vous fraudez et que vous êtes attrapés (ce que je ne vous conseille pas!), gare aux pénalités.
Investir en bourse
Investissement
Investissement financier car il faut un capital de départ, pas le choix. Au lieu de mettre l’argent sur votre livret A qui rapporte 0,5% ou le laisser sur votre compte courant qui ne vous rapporte rien, vous décidez donc de placer vos actions.
Difficulté
Tout va dépendre du choix que vous ferez :
- être totalement autonome dans le choix des instruments financiers (actions, cryptos..) sur lesquels vous allez investir
- copier un fonds indiciel
- copier un trader
Gain
La bourse c’est pas quitte ou double mais presque. Cela peut vite vous rapporter comme vous pouvez vite vous retrouver dans le rouge. Cela reste un placement risqué, personne ne pourra vous affirmer le contraire. Il y a tout de même la possibilité de sécuriser au maximum son investissement, il suffit seulement de bien se renseigner.
Fonctionnement
- Copier un fonds indiciels
Fonds indiciel, kézako ? C’est un fond qui reproduit l’indice boursier. Le plus connu en France est le CAC40. Le CAC40 comprend 40 valeurs de sociétés françaises sélectionnées selon :
- leur volume d’échange de titres (volume de transactions).
- le poids de la société : il est déterminé par rapport à leur capitalisation (= nombre d’actions x cours de bourse) sur Euronext (entreprise de marché qui gère 6 marchés boursiers européens ; c’est donc LA principale place boursière de la zone Euro).
- leur flottant : c’est le nombre de titres disponibles à l’achat sur le marché.
Enfin, les 40 valeurs sélectionnées doivent représenter l’ensemble des secteurs d’activité. Vous comprenez donc pourquoi le CAC40 est suivi de près et est considéré comme l’indice permettant de suivre la santé de l’économie (en France et dans le monde). Ce qui est certain c’est qu’il permet d’avoir une tendance.
Voici l’évolution de l’indice CAC40 depuis le 1er janvier 2020, +11,13%… et savez-vous qui conseille cet investissement ? Warren Buffet en personnel, oui, Warren Buffet l’homme d’affaires, l’investisseur américain qui est devenu milliardaire suite à ses investissements en bourse.
Il l’explique très simplement en affirmant qu’investir en bourse est très facile. Le stock picking n’est pour lui pas adapté à tous. Et c’est peu de le dire puisque le stock picking consiste à sélectionner des actions après avoir fait une analyse fondamentale de la valeur sélectionnée (= analyse des bilans comptables des entreprises). Dans un tel cas, vous devez donc sélectionner les titres un à un. Cela vous demande du temps et c’est bien évidemment très difficile.
Warren Buffet explique alors que pour lui le plus simple est d’investir dans des fonds indiciels à faibles coûts. Il prend ainsi exemple sur le S&P500 : le S&P500 représente les 500 grandes sociétés qui sont cotées sur les bourses américaines. C’est un indice qui appartient et qui est en gestion par Standard&Poor’s, une grande agence de notation financière. A lui seul cet indice permet de couvrir 80% du marché boursier américain via sa capitalisation.
Il conseille ensuite d’en acheter régulièrement afin d’avoir une bonne performance.
Vous aurez ensuite l’avantage d’avoir un portefeuille diversifié ce qui est important pour minimiser le risque. Vous n’aurez qu’à suivre la performance de votre fonds.
Warren Buffet a été jusqu’au bout en prouvant que sa théorie fonctionnait puisqu’il a lui même investi 1 million de dollars (je sais, nous n’avons pas les mêmes problèmes) sur le S&P500. Il n’y a pas touché pendant 10 ans (de 2007 à 2017). Le résultat était sans appel puisque sa performance était de +85,4% alors que le fonds de gestion avec lequel il se comparait a fait +22%.
Sachez que je ne connaissais pas les fonds indiciels avant de m’intéresser sérieusement à la bourse. Cet article m’a donné l’occasion de regarder l’évolution de l’indice CAC40 ces dernières années.
Sur 10 ans, il a fait +52,76%. Merci Warren pour cette astuce 🙂 !
Copier un trader
Je vous en parle longuement dans cet article, il s’agit du copytrading. Je l’ai découvert mi-février 2021 et autant vous dire que je regrette de ne pas avoir découvert cela plus tôt. Concrètement : au lieu de copier un indice, vous copiez un trader. Chaque position qu’il prend est automatique copiée, aussi bien à l’ouverture qu’à la fermeture. Il bosse pour vous et on ne vous ponctionne pas de frais pour cela.
Alors comme tout, il y a des mises en garde à savoir : bien choisir sa plateforme et bien choisir son trader. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de l’évolution de mon placement, pour le moment tous les voyants sont au vert :
- Passer par un intermédiaire : gestionnaire de fonds ou robo-advisor
Vous lui confiez votre argent et il se chargera des placements à votre place. Le gestionnaire de fonds vous permet d’avoir un contact humain, ce qui facilite les échanges et la compréhension de ses placements. Le robo-advisor lui est normalement un système de gestion où tout est automatisé et pouvant donc se faire en ligne. Il réalise l’allocation de vos titres ou vous propose des arbitrages (dépend de ce que vous choisissez). Tout ça en prenant tous les paramètres en compte : votre profil de risque ainsi que le ratio rendement / risque. A noter que la notion de robo-advisor évolue pour tout de même laisser la place à l’humain et qu’en France le robo-advisor n’est pas 100% automatisé, il y a toujours un humain pas loin :-).
- Gérez tout vous même
Dernière option, vous gérez tout vous-même : vous choisissez les positions, quand les ouvrir, quand les fermer, la diversification de votre portefeuille. Bref, vous serez totalement autonome. Cela nécessite forcément plus d’investissement de votre part. Faites bien attention au niveau de risque que vous êtes prêt à prendre et donc à assumer. En bourse, il faut tout de même avoir le cœur bien accroché.
- Aparté : les actions à fort dividendes
Dans la sélection des actions, certains prête une attention particulière aux entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires. Tout simplement pour maximiser les profits. Tout en sachant que le dividende est payé par action, donc pour chaque action en votre possession vous percevrez un dividende. Libre à vous ensuite de le réinvestir ou de le récupérer. Généralement ce sont des entreprises qui sont sur des marchés qui sont peu soumis aux variations de cycles (immobilier, distribution, énergie, finance…). Ce ne sont pas des sociétés qui font peur au premier abord, d’autant plus que si elles versent des dividendes c’est qu’elles ont assez de liquidité. Cela ne vous exonère pas pour autant de réaliser une analyse approfondie afin de voir si l’action vaut réellement le coup d’être acquise. Je pense qu’il faut voir cela comme un plus mais pas comme une finalité en soi.
Investir dans le crowfunding
Le crowfunding ou financement participatif a pour objectif une mise en contact de porteurs de projets avec des investisseurs par l’intermédiaire du plateforme. L’objectif de l’investisseur est simple : trouver des financeurs auprès de particuliers. Les investisseurs sont donc très différents des acteurs traditionnels telles que les banques. Tous ces montants cumulés lui permettent de financer son projet. Tous les secteurs d’activité sont concernés et le financement peut prendre des formes diverses.
La plateforme elle se rémunère via des commissions qui sont prises au porteur de projet et des frais peuvent également être facturés à l’investisseur.
Investissement
Investissement financier pour pouvoir participer à un projet. Il faut également bien prendre le temps de vous renseigner sur la plateforme de crowfunding que vous avez sélectionnée.
Difficulté
Elle relève plus du risque associé au projet. Il convient de bien se renseigner sur le projet, les possibilités de sortie.
Gain
Pour les projets où un rendement est attendu il vous sera indiqué dans la description du projet. Vous pouvez constituer le dossier avant de vous engager.
Fonctionnement
Il faut déjà identifier quelles plateformes sont susceptibles de vous intéresser :
- plateforme vous permettant d’obtenir des titres de capital en échange de votre apport
- plateforme de prêt (avec ou sans intérêts) ou de dons
Il faut ensuite savoir que plusieurs types de financement participatif sont possibles :
- le don : vous donnez de l’argent sans rien attendre en retour. Une récompense est parfois fournie en remerciement de votre geste. Bon, c’est pas trop l’objet de cet article mais c’est bon à savoir :-).
- le prêt : vous prêtez de l’argent et celui-ci vous sera remboursé, échéancier à l’appui, avec éventuellement des intérêts. Le montant maximum du prêt que vous pouvez accorder par projet est de 2000€ dans le cas où c’est un prêt avec intérêts et 5000€ si c’est un prêt sans intérêts. Vous supportez le risque lié au projet, c’est à dire la perte du capital investi en cas d’échec (perte partielle ou totale).
- l’investissement : vous recevez des titres financiers en échange de votre prêt. Vous détenez dans ce cas une partie du capital de l’entreprise sous forme d’actions ou de parts. En contrepartie, vous avez un droit de vote, un droit de regard sur l’activité et un droit aux dividendes (s’ils sont versés). Les titres financiers généralement émis sont les minibons. A la fin de l’échéance (maximale de 5 ans), vous pouvez récupérer la somme qui aura été convenue en contrepartie du prêt que vous aurez effectué. En cas de pertes en capital, il est désormais possible d’imputer les pertes dans son avis d’imposition à hauteur de 8 000€ au titre d’une même année.
- le crowlending (prêt participatif) : c’est un prêt rémunéré qui est accordé à des PME ou TPE en échange d’un retour sur investissement. C’est un taux qui est généralement rémunérateur. Les projets sont pré-sélectionnés par la plateforme, le niveau de risque pris est évalué ainsi que sa durée et le rendement garanti. Libre à chacun ensuite de participer au projet.
Aparté: Crowfunding immobilier
Pour ceux qui s’intéressent au marché de l’immobilier, sachez qu’il existe des plateformes spécialisées dans le crowfunding immobilier. C’est le même principe que celui décrit ci-dessus. La plateforme permet de prendre part à la construction ou la rénovation de logement d’habitation, d’immeubles et même parfois de parking. Le projet est donc mené grâce à l’argent apporté par les particuliers suite à la levée de fonds. En contrepartie vous serez remboursés avec intérêts. Le rendement moyen constaté est d’environ 8%.
Exemples de plateformes : Homunity ou Anaxago
Louer votre appartement ou maison
Investissement
Nous parlions d’investissement locatif et bien c’est une approche toujours dans le domaine de l’immobilier mais beaucoup moins contraignante financièrement. Il s’agit là de louer son appartement ou sa maison, partiellement ou en totalité pendant une période plus ou moins longue.
Il peut y avoir un investissement financier si vous avez besoin de réaliser des aménagements, comme une entrée spécifique afin que chacun ait son entrée séparée pour avoir un peu plus d’intimité. Nous sommes ici également en plein dans le revenu passif.
Difficulté
Hormis si vous devez réaliser des travaux spécifiques pour aménager votre habitat, je ne vois pas de difficulté particulière.
Il faut prendre le soin de se renseigner sur ce qu’il est possible de faire en cas de location saisonnière ou touristique pour de courtes durées. La réglementation s’est durcie sur le sujet. De même, à partir d’un certain nombre de nuitées, la plateforme sur laquelle vous déposez vos annonces doit en informer l’administration fiscale. Ceci car les hôteliers ont protesté – dans le monde entier – car ils se sont retrouvés à faire face à une concurrence déloyale.
Gain
La plateforme la plus connue est Airbnb. Il y a d’autres plateformes telles que Smart-renting ou Abritel.
Le prélèvement des commissions est différent :
Airbnb
Les frais initialement de 3% s’orientent vers un passage à 15%. Pour le moment, Airbnb indique toujours appliquer des frais entre 14% et 16% pour certains hôtels et certains autres hôtes sur la plateforme. Ce qui sous-entend que d’autres sont toujours à 3% de frais. Mais ceci ne devrait pas durer. Pourquoi cette augmentation des frais ? Car Airbnb fait face à plusieurs problématiques en même temps :
- la législation qui impose d’afficher un prix tout compris et non « à partir de ». L’offre initiale d’Airbnb était de 3% de frais pour l’hôte et 12% pour l’invité. En tant qu’invité il était difficile de connaître le prix total de la réservation avant d’avoir tout sélectionné. Tous les frais supplémentaires engendraient un fort décalage de prix entre le prix de base (celui affiché juste après la recherche) et le prix définitif (celui affiché après sélection du logement). Tout en sachant que ses concurrents, Booking et Expedia pour ne pas les citer, avaient déjà cette politique d’affichage de prix tout compris.
- la mise en place de tarifs spécifiques pour les hôteliers leur a rendu difficile leur entrée sur la plateforme. Les autres plateformes appliquent généralement une commission de 15% à l’hôtelier ce qui lui permet de définir rapidement ses tarifs. Airbnb a bousculé le marché avec cette offre et tous les hôteliers n’ont pas pris facilement le pli.
- le client s’est rendu compte que les 12% de frais appliqués faisaient que leur réservation leur coûtait plus cher que chez les concurrents d’Airbnb (qui facturent eux les commissions à l’hôtelier).
Smart-renting
Le modèle de Smart-renting est légèrement différent puisqu’ils se positionnent dans le secteur de la sous-location. Ce terme qui au premier abord fait peur est pourtant bien mis en pratique dans un cadre légal. La sous-location est autorisée en France à condition d’avoir l’accord de son propriétaire. Smart-renting vous propose alors de sous-louer votre logement durant votre absence et en échange vous percevrez le loyer équivalent à cette période de sous-location. 2 conditions : L’entreprise se rémunère grâce aux services qui sont facturés au sous-locataire. Ingénieux, n’est ce pas ?
A noter que Smart-renting propose également un service de location courte durée légal. Ils se positionnent ainsi comme une agence immobilière et s’occupe de la gestion de votre logement. Une fois le mandat signé, Smart-renting s’engage à vous verser l’intégralité du revenu même s’ils n’ont pas trouvé de locataire. Ce montant est défini avec l’entreprise lors de la visite du bien. Aucun frais n’est facturé au propriétaire, les frais de gestion sont imputés au locataire.
Abritel
C’est un service comparable à Airbnb pour proposer son logement en location courte durée. Abritel prélève 5% de commission sur la location ainsi que les frais + 3% pour les frais liés au traitement de la carte de crédit. La TVA est appliquée sur les commissions.
Fonctionnement
C’est assez simple puisqu’il suffit de vous inscrire sur la plateforme, de réaliser des photos (certaines se proposent même de vous aider en faisant venir un professionnel pour qu’il les fasses pour vous), de poster votre annonce, attendre sa validation et c’est parti !
Louer un parking / garage ou cave
J’ai volontairement dissocié ce type de revenu passif de celui lié à la location de votre maison car ce système est différent.
Investissement
Parking / garage : tout dépend si vous le possédez déjà où pas. Quoiqu’il en soit l’investissement sera moindre comparativement à celui à réaliser pour un investissement immobilier. Le rendement constaté est plus élevé (entre 6% et 10% obtenus facilement).
Sachez également que vous aurez à payer les charges de copro (elles sont généralement faibles mais il est important de les vérifier) ainsi que la taxe foncière.
Cave : généralement c’est votre propre cave que vous proposez en espace de stockage. Dans ce cas, c’est vraiment tout bénéf’ pour vous. Pas de frais, juste à la vider !
Difficulté
Place de parking / garage
si vous devez trouver un parking, la règle reste la même que celle d’un bien immobilier : l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement. C’est beau d’avoir une place de parking mais encore faut-il qu’elle se loue. Inutile d’acheter une place de parking, si la rue adjacente a des places de stationnement en veux-tu en voilà et en plus gratuites. Le plus simple est donc de chercher dans des zones denses et dans des quartiers où il est connu que trouver une place de parking est un combat de tous les jours.
Si c’est un garage / box (prix d’achat de 15% à 25% plus cher), vous avez un avantage supplémentaire puisqu’il peut également faire office de garde meubles.
Prenez également attention à la taille de la place ainsi qu’à son accessibilité. Ceci vous permettra de viser un public large, je pense notamment aux familles détenteurs de monospaces ou 4×4.
Sachez également que la loi est favorable aux propriétaires de parking lorsqu’il est indépendant du logement. Cela signifie que vous pouvez récupérer votre parking dès le premier impayé. Pas de procédure longue et coûteuse à initier.
Cave
Idem, aucune difficulté si ce n’est que de devoir la vider si elle contient encore toute vos affaires?
Gain
Parking / Garage / Box : même calculs à opérer que pour un investissement locatif avec un rendement brut plus élevé sans aucun doute. Bien entendu, l’idéal serait d’acheter plusieurs places de parking en même temps car cela vous permettra en plus d’amortir les frais de notaire.
Cave : c’est vraiment un revenu passif tel qu’on l’aime car il n’y a rien de compliqué dans ce système. Vous pourrez gagner plusieurs centaines d’euros par an assez simplement.
Fonctionnement
Parking / garage box : même procédé que pour l’investissement immobilier, vous mettre à la recherche de votre futur bien sur des plateformes spécialisées (seloger.com, avendrealouer.com…) sur les sites d’agences immobilières et d’annonces en ligne type leboncoin.fr. Parlez-en autour de vous également.
Cave : passer par des plateformes type Jestocke.com ou Costockage.fr. La commission est payée par le locataire qui souhaite entreposer ses affaires. Elle est ajoutée au montant de la location fixée par le propriétaire.
Louer votre voiture
C’est un autre type de revenu passif et j’en connais qui en ont fait un vraie business : la location de voiture.
Le système est simple, vous vous inscrivez sur le site Getaround (anciennement Drivy), vous mettez votre voiture à disposition de vos locataires sans même avoir à entrer en contact avec eux ! Si cela vous rassure, il y a une option vous permettant de les rencontrer à chaque début et fin de location afin de procéder à l’inspection du véhicule et à la signature du contrat.
Ce qui va nous intéresser c’est plutôt cette option « sans contact » car c’est elle qui permet d’avoir un revenu passif.
Investissement
Si vous possédez déjà une voiture et que vous êtes d’accord pour la louer : il n’y en a pas. Vous pouvez donc générer un revenu passif sans avoir à investir 1 euro.
Le mieux encore est de posséder une voiture sans attache affective.
Difficulté
Je n’en vois aucune puisque vous avez une option sans contact où vous ne serez même pas sollicité.
Gain
Vous pouvez rapidement gagner plusieurs centaines d’euros par mois. Les commissions dépendent du type de service que vous proposerez :
- Inscription d’une voiture au service Getaround (sans choisir l’option sans contact qui nécessite l’installation du boitier) : frais de service de 30%.
- Inscription d’une voiture au service Getaround connect (avec option sans contact à travers l’installation du boitier) : frais de service de 30%
- Inscription de deux voiturs au service Getaround connect (avec option sans contact à travers l’installation du boitier) : frais de service de 25%
A noter : ces frais concernent les voitures immatriculées en France. Pour les voitures immatriculées en Belgique les frais de service Getaround sont de 25%.
Bien évidemment, les frais payés par le locataire lors de la réservation ne vous concernent pas.
Fonctionnement
Pour être en mode « revenu passif » il faut pour cela choisir l’option Getaround connect (avec boitier). Encore faut-il y être éligible. Quelles sont les conditions ?
Pour que votre voiture soit éligible, pour cela plusieurs critères sont à respecter :
- Véhicule de moins de 10 ans et avec moins de 150 000 kilomètres (boitier désinstallé lors que votre véhicule atteindra 200 000 kilomètres)
- Véhicule accessible (la base mais il est toujours bon de le préciser)
- Être dans une zone accessible en internet mobile
- Véhicule bénéficiant de l’ouverture centralisée des portes
- Vous devez proposer votre véhicule au moins 2 week-ends par mois et 19 jours dans le mois
- Avoir un double des clés
- Véhicule loué en France ou en Belgique (voir liste ci-dessous)
- Permettre la réservation instantanée
- Apposer un sticker Getaround (un peu de pub ne leur fera pas de mal :-)!
- Avoir un véhicule pouvant recevoir la technologie Getaround Connect : pour cela, le plus simple est de cliquer ici. Sélectionnez la marque, le modèle et l’année d’immatriculation du véhicule.
Liste des villes où le système Getarround connect est activable
- France : Paris et l’Ile-de-France, Aix-en-Provence, Annecy, Annemasse, Avignon, Bayonne, Biarritz, Bordeaux, Caen, Cannes, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Martigues, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Orléans, Perpignan, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulon et Toulouse
- Belgique : Bruxelles et sa banlieue, Anvers, Gand et Liège.
Vous êtes éligible ?! Parfait, vous allez pouvoir vous lancer rapidement :
Un boitier intelligent sera installé sur votre voiture. Ce boitier est connecté à votre tableau de bord et permet de comptabiliser toutes les informations essentielles relatives à la location : kilométrage parcouru, consommation et position GPS. L’installation du boitier est gratuite et se fait en moins d’une heure. C’est ensuite l’équipe de Getaround qui prend le relais pour vérifier les informations relatives à l’identité de vos locataires, leur communiquer le positionnement de la voiture (1 heure avant le début de la location) et les informations leur permettant de la déverrouiller.
En cas de contravention, Getaround a pensé à tout et à mis en place une procédure claire :
- locataire responsable durant la location uniquement.
- si option Getaround connect prise : le locataire est responsable durant la location ET dans les 48 heures suivants la location.
Je trouve que c’est vraiment bien pensé. J’ai une amie qui a acheté 3 voitures dédiées à cette usage. D’autres ont décidé d’aller au travail à pied ou en vélo pour pouvoir louer leur voiture.
Écrire un livre
Investissement
Énorme en temps personnel et j’ai envie de vous dire que comme pour la vente de photos cela doit être une passion pour vous. Vous devez avoir cette envie d’écrire et de partager. Cela vous demandera des sacrifices et de beaucoup de patience. Nous parlons bien ici d’écrire un livre… ! Vous tirerez de cette expérience une grande satisfaction personnelle, je n’en doute pas une seconde. Il faut tout de même bien peser le pour et le contre avant de se lancer.
Le résultat ne sera pas forcément un succès lors de la vente de votre premier livre. Il faut aussi en avoir conscience. Je ne veux pas vous décourager mais que vous soyez conscients de la réalité. Les derniers chiffres à ce sujet sont claires : en France 200 auteurs réalisent des ventes supérieures à 10 ebooks par jour, seuls 1000 font plus de 3 ventes par jour et ce chiffre passe à 4000 si on passe à plus d’une vente par jour. Sachant que le catalogue d’Amazon dispose de plusieurs centaines de milliers de titre.
C’est pour cela que je dis que vous devez répondre à une envie personnelle presque même avant d’avoir envie d’en tirer des revenus passifs. D’ailleurs, c’est à mon sens l’un des secrets de la réussite pour l’écriture d’un livre.
Difficulté
Nous parlions de temps en ce début d’article et si vous choisissez d’intégrer cette option dans votre système de revenus passifs, sachez que cela vous demandera du temps. Beaucoup de temps pour écrire le livre. Le temps ensuite sera moindre mais il faudra aussi en consacrer pour sa promotion. Certains disent même qu’il faut prévoir 50% de temps d’écriture et autant en promotion ! D’ailleurs si vous décidez de vous lancer, je vous conseillerai une chose : partager votre projet dès le début afin de fédérer autour de ce projet. Ceci pourrait même déjà vous permettre de constituer une communauté (qui fera partie de vos premiers acheteurs) :-).
Pour le reste, il faut un bon PC portable avec un logiciel de traitement de texte.
Gain
Vos gains dépendront du genre de livre (les romans se vendent généralement mieux que les livres pratiques) ainsi que son prix. Il faut aussi le distribuer sur la bonne plateforme sachant qu’Amazon fait parti des acteurs majeurs.
Le livre se doit bien entendu d’être qualitatif afin d’avoir ensuite de bonnes critiques et pouvoir générer du bouche à oreille.
Vous percevrez le prix de vente du livre avec les royalties déduits.
Fonctionnement
Assez simple au final, une fois le livre écrit vous devrez choisir la plateforme de distribution et en faire la promotion (réseaux sociaux, bouche à oreille, site internet…).
Comment générer un revenu passif sans investir 1 euro ?
Hmmm… je lis parfois cette question et j’ai envie de dire que si c’est par là que commence votre réflexion, c’est dommage. Dommage car ça vous brider dans la solution à trouver. Et puis penser comme ça c’est comme espérer gagner de l’argent sans rien faire. Il va être difficile de ne pas investir 1 euros en espérant un revenu passif.
Pourquoi ? Car ici je ne parle pas d’astuces ponctuelles pour arrondir les fins de mois comme vendre des vêtements sur Vinted ou LeBonCoin ou répondre à des sondages rémunérés. Non, là il s’agit d’arriver à obtenir de manière régulière un revenu.
Dans les 15 idées que je vous décris, certaines peuvent être appliquées sans avoir à investir 1 euro (comme louer sa maison / parking ou cave). C’est valable si vous possédez déjà le bien et qu’il ne nécessite aucun aménagement pour pouvoir le transformer en source de revenu. Hormis ce cas là, il faudra très probablement investir. Mais investir financièrement ne veut pas dire qu’il faudra tout de suite mettre des centaines ou des milliers d’euros. Juste qu’il faudra penser dans votre plan à prévoir un minimum de fonds pour lancer votre activité.
Et je ne sais pas vous mais chez moi le fait d’investir financièrement décuple ma motivation. Je me sens encore plus dans l’obligation de fournir tous les efforts pour réussir.
Conclusion
Si vous êtes arrivés au bout de cet article, bravo !J’espère qu’il vous a aidé à y voir plus clair sur les revenus passifs et les possibilités qui s’offrent à vous.
Faire cet article m’a pris énormément de temps. Après avoir fait cette liste, j’ai pris le temps de la réflexion pour me décider sur le système de revenu passif que je souhaitais mettre en place. Et je vous invite à faire de même, sans trop procrastiner, car il faut pass er à l’action.
Car générer un revenu passif est à la portée de toutes celles et ceux qui en ont le désir et la motivation. Il faut avoir foi en votre projet.
J’ai envie de finir cet article en vous disant que Napoleon Hill disait que l’échec c’est celui ou celle qui tente quelque chose et qui abandonne en chemin. Celui qui essaie et se relève après chaque échec fini par réussir.
N’hésitez pas à mettre un commentaire s’il vous a été utile ou pour tout autre remarque.